Passion et Patience telle est la Perse

Nous parlons de l’origine, nous parlons de la mer violette, nous parlons d’œufs, nous parlons d’or.

Le Khâvyâr remonte à si loin. À si longtemps qu’il fait entendre à celles et ceux qui le savourent que toutes et tous nous sommes nés de l’écume.

Que nous en possédons la candeur et la fragilité, que nous sommes le bien précieux du mouvement, et l’absolu éphémère. Les Vieux Perses disaient du caviar qu’il était “biscuit fort”, promesse de vitalité et d’endurance et de puissance sans pareilles. Comme le furent toutes les éclosions, comme l’est toute mer, comme sera Aurea Ova.

Empli de vitellus.

Pêche ou élevage

Originaire de la Caspienne, des mers d’Azov, d’Aral ou Noire – qui jadis ne faisaient qu’une : la Parathetys –, du grand Baïkal ou de fleuves tels la Volga, le Danube et le Pô, sans oublier l’Amour, l’Esturgeon est l’une des plus anciennes espèces de poisson.

Cependant, il aura suffi des seules dix dernières années du dernier siècle et de quelques courtes années du nouveau pour que les représentants les plus prestigieux de l’espèce, le Tas-Mahi, l’Ozun-Burun et le Fil-Mahi – entendez : osciètre, sevruga, beluga, en farsi – frôlent la disparition : ni par catastrophe géologique — combien en ont-ils connues en 140 millions d’années de présence anadrome ? — ni par pollution, mais par déréglementation effrénée et avidité des Hommes.

Aussi, en 2008, les pays riverains de la Caspienne ont-ils adopté un moratoire courageux, interdisant leur pêche, et mettant ainsi fin à toute exploitation légale du caviar dit “sauvage”, cet or gris.

L’Iran, pour sa part et depuis ses propres rives, a mis en œuvre une remarquable politique de réensemencement, relâchant année après année des millions d’alevins issus des trois variétés d’Acipenser qui font l’orgueil de la mer. L’intention et l’investissement, de très loin dépassent les motivations mercantiles.

Lorsqu’une tradition de pêche est si ancienne qu’elle se perd dans la mémoire vivrière, que les vagues brutalement se dépeuplent et se souillent est insupportable au pécheur : aller en mer chaque fin de nuit, inspecter aube après aube des filets vides, passer parfois tout un mois sans relever le moindre esturgeon et rentrer chaque soir à la plage la barque légère et le cœur lourd, cela vous fait comprendre que la mer aussi a un cœur, que « la mer ne peut pas rester sans poissons, elle a besoin d’eux ».

Comme nous, Humains, avant tout poisson, avant tout or, avons besoin de la mer. L’innovatrice politique iranienne a besoin d’un peu de temps encore. Et de tout ce temps qu’il faut, on fera or par élevage.

Caviar d'élevage, oui.
Caviar hautement élevé, absolument.

Aujourd’hui, les œufs d’or distribués par voie légale sont des œufs d’esturgeonnes élevées patiemment, intelligemment, et parfois même amoureusement. C’est aux seuls caviars élevés ainsi qu’Aurea Ova s’intéresse.

Et si en quantités absolues, après pourtant quelques dizaines d’années d’industrie, l’élevage mondial parvient à grand-peine à atteindre le dixième de ce à quoi la Nature intacte pourvoyait, chez tous les producteurs conscients, adeptes de conditions naturelles recréées, les méthodes de soin s’affinent, la qualité augmente pour rivaliser désormais avec ce qui fut jadis créé par l’eau, le ciel, l’indicible.

Et même d’extraordinaires innovations surviennent. Aurea Ova les découvre et les suit pour vous, où que ce soit dans le monde. Et met ces caviars de haute volée à portée de vos désirs chaque fois que ça en vaut la peine, chaque fois que c’est exceptionnel.

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